Face à une situation de maltraitance, le réflexe du 3977
mardi 16 juin 2015 Destiné aux personnes victimes de maltraitance mais aussi à toute personne témoin d’une situation déviante, destiné aussi aux aidants qui rencontre des difficultés dans la relation avec l’aidé, le 3977 est ouvert de 9 heures à 19 heures, du lundi au vendredi.
Depuis la création du dispositif, en 2008, la Fédération 3977 contre la maltraitance a recensé plus de 150 000 appels qui ont donné lieu à plus de 97 000 actions de suivi pour près de 26 000 situations estimées comme relevant de la maltraitance.
A 83 % des particuliers selon les chiffres de 2013, les appelants sont majoritairement des proches aidants. Les victimes concentrent néanmoins 20 % des appels. 81,5 % sont des personnes âgées, 18,5 % des personnes handicapées.
Des maltraitances surtout psychologiques
Selon le lieu de résidence de la victime, les types de maltraitance varient. En établissement comme à domicile, ce sont les signalements de violences psychologiques qui prédominent. A domicile, les écoutants ont recensé de nombreux appels concernant des maltraitances financières.
Une ou des formes de maltraitance ?
Il faut rappeler ici que plusieurs types de maltraitances peuvent être distinguées : psychologiques (dévalorisation, culpabilisation, etc.) ; physiques (coups, etc.) ; financières (vols, procurations abusives, etc.); médicales (excès ou privation de médicaments, etc.) ; civiques (mises sous tutelle abusives, etc.).
Par ailleurs, il convient de distinguer :
les maltraitances par inadvertance, négligences passives sans intention de nuire ;
les maltraitances intentionnelles, négligences actives avec intention de nuire.
La promotion de la bientraitance
Les services d’aide à domicile et les Ehpad s’organisent – via notamment des échanges entre collègues ou des formations professionnelles – pour proposer un accompagnement bientraitant aux personnes âgées.